L’addiction est un sujet dense qui nous concerne tous. Tout le monde sera d’accord sur le point qu’ être addict nous mène directement à l’alcool, aux drogues, au tabac, … mais pour moi ça va beaucoup plus loin que ça. J’englobe également l’addiction aux réseaux sociaux, au consumérisme, au travail ! on dit un « work alcoholic », la dépendance affective, le sucre, … L’addiction c’est un besoin urgent de remplir un vide.
Le dénominateur commun c’est le fait de soulager, de combler un vide, à court terme, par un produit, un comportement tout en sachant que ce n’est pas bon pour nous mais de le faire quand même. Tout le monde sait qu’en fumant une cigarette c’est pas vraiment top pour la santé, tout le monde sait que boire de l’alcool en excès c’est pas le top, non plus, tout le monde sait que passer des heures sur les réseaux sociaux n’est pas top ni pour le système nerveux, ni pour le corps physique, ni pour le corps mental, ni pour le corps émotionnel, tout le monde sait que de rester en relation avec une personne toxique, ce n’est pas le bon plan et pourtant on bouge pas, se goinfrer de chocolat à 10 heures du soir est un cata pour notre foie et pourtant, …. A chacun son addiction mais chercher bien…
Le comportement encore plus insidieux c’est savoir, par exemple, qu’ aller se promener nous ferait du bien, que chanter nous ferait du bien, se coucher plus tôt, se lever le matin avec le lever du soleil nous ferait un bien fou, d’arrêter les écrans le soir, de lire un bon bouquin, de couper son GSM quelques heures, de trier ses relations, … et on ne le fait pas.
Donc pour moi, l’addiction est de se faire du mal alors qu’on sait qu’on se fait du mal ou bien on ne fait pas des choses qui nous font du bien alors qu’on sait qu’elles nous font du bien. Cela revient au même. Mais pourquoi un tel comportement ?
Alors oui, on pourrait résumer cela par avoir pris de mauvaises habitudes et qu’il est difficile d’en changer car elles sont devenues machinales, inconscientes mais ça va bien plus loin que ça.
Ces mauvais choix qui sont devenus des habitudes traduisent un malaise, un besoin de combler un vide. Ce qui était une solution temporaire à cette sensation de manque est intégrée par nos cellules comme un soulagement, on comble cette sensation de vide.
Et ce petit moment de paix devient un fonctionnement destructeur.
Ce vide ressenti comme une douleur cachée est en fait un réel vide, il nous manque une partie de nous, on recherche sans cesse le sens de notre vie. C’est une fuite de la réalité qui concerne des millions de personnes sur terre. Dit autrement, cette sensation de vide est en fait, notre âme, notre conscience élevée qui frappe à la porte par un symptôme, une addiction, une maladie, une sensation physique, pour nous prévenir que nous ne sommes pas aligné avec notre ‘chemin de vie‘. Il y a urgence de changer, de sortir du confort, c’est comme la chenille dans sa chrysalide, elle doit faire l’effort de se transformer pour devenir papillon. C’est une étape qui fait peur à l’être humain. C’est l’énergie du Scorpion en Astrologie.
En prendre conscience est le 1er pas. La volonté, la force de caractère n’y changeront pas grand-chose à long terme. Comme toute ‘ombre’, en y mettant de la lumière, on peut transcender ce comportement addictif en une belle découverte sur nos ressources intérieures. Comme une grave maladie permet souvent de renaître. Les blessures, les addictions sont des alertes qui nous guident vers une vraie renaissance si on y prend soin.
Cela peut sembler, contre productif, mais en fait, creuser dans ces addictions nous mènera vers une approche de notre propre source, de notre intériorité où toutes les solutions se trouvent. Certains l’appellent, le Divin en nous.
Ne penser pas à Dieu, si cela vous choque, ce n’est pas une ressource extérieure, c’est une source lumineuse que nous avons chacun au plus profond de nous. Ce chemin vers cette connexion à notre source transforme magnifiquement notre vie au quotidien.
L’humain a besoin de se connecter à quelque chose de plus grand que la banalité du « boulot/métro/dodo – vacances pour oublier et on recommence ». C’est ce manque de ‘sens’ qui, pour certains, crée ce trou abyssal en nous, ce vide que l’on comble par des actions destructrices souvent inconscientes. On va chercher à l’extérieur des réponses, des solutions miracles .
Ce n’est pas l’addiction le véritable problème mais ce qu’elle tente de dissimuler : combler un vide existentiel.
On recherche tous quelque chose de plus grand.
Une femme qui boit en rentrant d’une journée harassante, boit pour se soulager et connecter une sensation de paix temporaire, elle tente de transcender la souffrance ressentie. Malheureusement, ces comportements vont s’amplifier de jour en jour et agrandir encore plus cette sensation de vide, de souffrance intérieure ajouté, parfois, à un jugement extérieur dévalorisant.
L’addiction devient une prison.
Alors oui, l’addiction est une fuite au mal être qui peut aussi s’entendre comme une recherche au bien être, … Une recherche de plénitude qui correspond bien à la vertu du mouvement Terre de la médecine chinoise. L’addiction est liée à un déficit de l’énergie Terre. LIEN
Dans l’instant, on sent un soulagement avec notre verre de vin, notre cigarette, notre bout de chocolat, notre tête dans notre téléphone mais au bout du compte, on se fait du mal et surtout on s’éloigne de la raison de ce sentiment de vide. C’est le sparadrap sur la plaie infectée mais dans ce cas ci, le sparadrap est nocif de surcroit.
Plus insidieux et très courant est la course à la consommation d’achats en tout genre, achats vraiment pas utiles… on se sent comblé quelques heures, quelques jours au plus et un nouveau besoin apparaît… c’est sans fin. Les fameux like sur les réseaux sociaux suivent exactement le même processus, peu d’entre nous ne sont pas addict à leur téléphone portable… Les jeux vidéos, les séries, … on ne sait plus s’arrêter, … Vous imaginez bien que les personnes de la Silicon Valley qui créent tous ces produits connaissent parfaitement le fonctionnement de nos cerveaux.
Le but est donc de remplir ce vide par des ressources intérieures que l’on peut appeler spirituelle, notre moi profond, … A nouveau, rien à voir avec la religion. Alors comment s’en approcher, me direz-vous ? Comment se libérer de ses addictions qui nous écartent de notre intériorité, de notre Soi.
Comme l’on dit de nombreux philosophes, maîtres en tout genre, il n’est pas nécessaire d’aller chercher à l’extérieur ce qui est déjà en nous. Accueillir la souffrance et rechercher la simplicité comme voie vers la vraie paix intérieure. Accepter qui nous sommes, cesser de fuir nos peurs et l’addiction perdra son pouvoir. Les pratiques comme la méditation, les moments de pause LIEN vers article, les chants sacrés, la respiration consciente, les promenades dans la nature en silence, les lectures inspirantes, les connections au cœur vide Audio en fin d’articles, les pratiques spirituelles, la descente en soir par les rêves éveillés, … sont parfaites pour retrouver cette énergie qui se trouvent en nous tellement difficile à décrire mais tellement puissante à ressentir.
Ce sont des ‘exercices’ à pratiquer lorsque l’on ressent ces élans de souffrance, pour pouvoir les traverser et les transcender. Se reconnecter à son essence. Cesser d’ignorer nos ombres, nos douleurs, ce que nous n’acceptons pas chez nous et que nous comblons par plein de petites habitudes, addictions, afin de ne pas les regarder en face. Alors que c’est en les écoutant, les ressentant – cela passe souvent par des sensations émotionnelles désagréables, des désagréments physiques (le corps parle) – qu’elles se dissoudront toutes seules. Des vérités, des prises de conscience puissantes peuvent émerger. Ce sont des pas vers la guérison. Plus nous réfutons nos ombres, nos côtés non glorieux, nos comportements honteux, dont nous sommes pas fiers, plus ils prendront de la place. Alors que les accueillir est la voie royale pour s’en défaire. Accepter (Yin) la vague émotionnelle puis décider où je vais, ce que je mets en place (Yang) grâce à cette vague.
EXERCICE
On prend le temps de se poser les bonnes questions et de prendre le temps d’y répondre franchement, en conscience : voici quelques exemples à méditer afin de mettre en lumière là où vous vous écartez de votre chemin. Ce n’est pas confortable comme exercice…
Quels sont vos peurs primordiales ? Celles qui infuencent en grande partie vos choix ?
Qu’est ce qui vous manque le plus actuellement dans votre vie ?
Quelle influence votre éducation continue a vous influencer dans vos décisions, vos comportements ?
Observez ce qui a freiné vos parents sur leur chemin d’évolution ? Et vous ?
Qu’avez-vous laisser derrière vous ?
Quels sont vos schémas répétitifs ? Si vous ne les voyez pas, demandez à une personne de confiance
…
Ce que nous nions en nous finit par nous contrôler.
Intégrer l’ombre, ce qui a de plus sombre dans notre personnalité, et cette « colère » réprimée par exemple, qui souvent est atténuée par des calmants chimiques, une fois mise en lumière et évacuée de manière saine deviendra une force. L’addiction s’estompera naturellement.
Cela veut dire que l’addiction peut devenir une opportunité de croissance, l’énergie que l’on mettait dans l’addiction pourra être redirigée par une pratique qui nous enrichira vraiment. L’humain fuit la douleur, l’inconfort donc lorsqu’une émotion de manque, de vide monte en nous, à la place de la calmer par un bout de chocolat, une cigarette, … on fait une pause et on ressent à fond ce manque tellement désagréable mais pas du tout dangereux. Ok, et on suit cette sensation dans le corps jusqu’à ce qu’elle se calme. Comme toujours plus on pratiquera, plus cela fonctionnera. Fermer le mental, faire silence et aller écouter ce qui se passe en nous est plein de ressources.
Nous allons bientôt rentrer dans la période de l’Eau en médecine chinoise, l’hiver où tout nous semble mort, il ne se passe rien extérieurement mais c’est à ce moment là que sous la terre se passe beaucoup de choses, sans cette période de pause, la nature ne pourrait pas reprendre vigueur au printemps. Et bien c’est un peu la même chose.
Il en va de même pour notre vulnérabilité, notre sensibilité cachée, plus nous la mettons sous silence plus notre ombre grandit et l’addiction est un symptôme d’un déséquilibre intérieur. Les erreurs, les échecs, les sentiments considérés comme indésirables ne sont pas à glisser sous le tapis. Y mettre de la conscience, de la lumière les anéantit. Ce n’est pas un processus simple d’aller affronter ses ombres mais c’est le chemin vers la transformation. Nos ombres font partie de nous, c’est une partie essentielle de notre humanité. Bien sûr que l’on peut se faire accompagner pour cela mais parfois juste écrire nos pensées dans un journal où nous explorons ces ombres peuvent nous en libérer. Plus nous mettons à jour ce que nous avons réprimé, plus nous gagnons en contrôle sur nos actions et avec le temps, l’addiction perdra son emprise. Ce qui nous libère vraiment c’est reconnaître que nos ombres et nos lumières font partie de nous. Se connecter à notre intériorité profonde remplit ce vide. Commencer sa journée par des petites pratiques toute simples de nettoyage énergétique, de quelques minutes de méditation (le silence, l’écoute de soi), … dynamisent notre énergie pour une journée bien plus légère, joyeuse et avec ce sentiment de plénitude qui nous éloigne de ce besoin de se remplir extérieurement par une ou l’autre addiction.
C’est la déconnexion à notre être, à notre âme, appelez cela comme vous voulez, qui crée ce vide.
Il est vrai que nous vivons dans une société qui nous pousse constamment vers le matérialisme, le consumérisme, l’aspect extérieur, le succès, une productivité incessante et une alimentation médiocre. Cette mauvaise hygiène de vie nous éloigne de cette connexion, tout va vite, on ne prend plus le temps pour se prélasser, lire un bouquin (on attend les vacances – mais on passe 2 heures par jour sur les réseaux sociaux et devant des séries). Nous sommes bombardés d’informations de tous côtés et souvent d’informations anxiogènes ou nous incitant à consommer plus. Du coup nous faisons fi de ce qui compte vraiment, notre moi intérieur. Cela crée un vide, de plus en plus grand, comblé par des satisfactions immédiates, vite acheter un nouveau vêtement, vite manger du sucre, vite boire un petit cocktail pour se détendre, …
Un point très simple a tout de suite mettre en place c’est le soin apporté à notre corps physique car une mauvaise alimentation nous éloigne d’un bel équilibre intérieur. La naturopathie n’est pas ma spécialité mais s’y intéresser peut vraiment métamorphoser nos comportements (agressivité, colère, angoisses, stress, …). Si besoin, j’ai de bonnes adresses.
Renouer avec le Moi intérieur, le Soi c’est se sentir complet, c’est renouer avec la totalité de ce que nous sommes.
Intégré l’inconscient et le conscient, accepter toutes les parties de nous-mêmes, bonnes et moins bonnes, Et aller chercher en soi toutes les ressources qui s’y trouvent, vous y trouverez l’amour aussi. Ressentir cette énergie en soi est divin, vraiment précieux et hyper agréable. Moi qui aie été, dans ma jeunesse, addict à des drogues puissantes, la sensation est très similaire. On ressent une énergie chaude, lumineuse qui nous traverse et nous comble, juste en se connectant à notre lumière, notre source intérieure, notre propre énergie.
Redécouvrir notre essence est jouissif, vraiment. C’est un processus assez rapide si l’on pratique des descentes en soi régulièrement. Les rêves éveillés LIEN vers article nous connectent facilement à cette intériorité, à cette énergie interne.
« C’est en descendant dans l’abîme que nous récupérons les trésors de la vie. Là où vous trébuchez, là se trouve votre trésor. »
Albert Einstein
Je vous recommande ce livre très lumineux : La part d’ombre du chercheur de lumière par Debbie Ford
Vous trouverez dans ce petit livre de poche de très interessantes explications illustrées par des exemples vécus par ses clients et une multitude d’exercices.
AUDIO 1 : Pratique coeur vide – Explications
AUDIO 2 : Pratique coeur vide – Guide avec musique
N’hésitez pas à me faire un retour dans les commentaires et surtout pratiquer encore et encore !