SE RAPPROCHER DE LA PLEINE CONSCIENCE

Pour s’en rapprocher, commençons par comprendre le fonctionnement de la ‘Pleine Conscience‘. On peut la visualiser comme un grand triangle

La base du triangle serait le système binaire, + et

A gauche : c’est bien, c’est blanc, c’est chaud, j’aime, le jour, le soleil bref c’est tout ce que je vois de manière positive. A droite ce serait le contraire : le froid, j’aime pas, le noir, la nuit, la lune … un peu comme le Yin et le Yang

Nos connexions neuronales, notre mental, décident si c’est ok ou pas. C’est binaire, c’est duel, opposé. Donc des comparaisons, des jugements et c’est là que commence la problématique du mental et de l’égo.

Il faut savoir que plus je fonctionne de la même manière, je pense les mêmes choses, plus je créée des circuits neuronaux qui vont m’enfermer dans cette manière de voir, d’analyser, de comprendre ce que je vis. Des habitudes s’installent dans la matière mais aussi dans ma manière de raisonner.

Si par exemple, j’ai entendu toute mon enfance que pour être une bonne personne je devais être calme et silencieux, … il y a beaucoup de chance que je continue à me montrer discret, dans mon coin. Alors imaginez-vous tout ce que cela peut engendrer. Pour être aimé, je ne dois pas faire de vagues, je ne dois pas m’exprimer, … Nous avons chacun des croyances qui avec le temps deviennent identitaires par ces schémas qui se sont créés dans notre petite enfance. Cela passe par le manque de confiance en soi jusqu’à avoir l’impression de ne pas avoir le droit d’exister. Et ces fausses croyances créent notre réalité, notre  personnalité, notre manière de mener notre vie, de traverser des remous émotionnels, … Ce sont des schémas bien ancrés dans notre cerveau. On les appelle les autorités du passé. Un petit test pour mettre en lumière quels sont vos principales autorités qui dirigent votre vie de manière souvent complètement inconsciente.

Cette base du triangle, ce fonctionnement binaire permanent, ce cerveau qui ne cesse de comparer, juger, évaluer, .. n’est pas  de la pleine conscience, cela nous mène automatiquement vers du passé ou du futur. Le futur inquiétant et le passé qui est terminé.

Cela se traduit par une déconnexion de notre corps, on n’a plus conscience de notre respiration, du contact de nos pieds sur le sol, de la température de la pièce, on est dans la tête et plus dans le corps. On n’est pas vraiment en présence avec nos relations, on écoute sans entendre, sans ressentir.

Le bien -être se ressentira en savourant l’instant. Cette pleine conscience n’empêche pas d’agir, au contraire on agit dans le moment présent en âme et conscience.

Le bas de ce triangle c’est donc le moi et les autres, le j’aime, j’aime pas, j’ai, j’ai pas, je suis, je suis pas, etc… ce qui amène à comparer, à juger, à créer du conditionnement, des croyances, des principes. Tout cela engendre des conflits internes et externes et un mal être certain.

Passons, à l’étage suivant : ce sont nos fonctions automatiques générées par le système nerveux autonome tels que la respiration, la digestion, l’équilibre, la marche, … Le but pour atteindre des moments de pleine conscience, c’est de créer une nouvelle fonction automatique pour revenir dans l’instant. S’exercer pour que cela ne soit plus un effort de revenir dans l’instant dès qu’on le quitte. Et de ce fait, on atteindra la troisième partie du triangle que l’on nommera la pleine conscience.

On y a tous déjà goûté, sans méditer, sans aucune pratique comme lorsque l’on ressent un immense bien être en admirant un paysage, en ressentant une musique, en croisant le regard d’un enfant… vous voyez ces moments suspendus sont des moments de ‘presque’ pleine conscience, on s’y rapproche car là il y a encore un côté de jugement, c’est beau, c’est joli, …

Plus on va dans ce sens,  plus les 2 points du bas du triangle se rejoignent au sommet en un seul et unique point. Le point COMME UN…  Et là on peut parler d’union, de grand tout, d’équanimité. C’est le point où je peux observer les opposés sans les juger, ni émettre de préférences personnelles ! Je vois les pour et les contre, j’observe la dualité mais je suis l’observateur, j’arrête de m’identifier à quelque chose de précis (mon égo), je suis quelque chose de plus grand qu’il est difficile d’exprimer avec des mots, la conscience. Cette conscience observe le reste dont la petite voix, le mental.

Du coup ne pas confondre avec l’hypnose, les rêves éveillés, … qui sont des états de conscience légèrement modifiés, très utiles pour aller visiter l’inconscient, la partie cachée de l’iceberg mais ce n’est pas la pleine conscience. C’est une autre voie pour un mieux être, on en reparlera.

Lorsque l’on se pose une question …
Prendre conscience des réponses qui nous viennent de l’unité de notre cœur,

non de la polarité de notre tête.

Je n’ai pas la prétention de vous mener à la pleine conscience à la lecture de cet article mais à vous donner des pistes pour vous en rapprocher. Je ne sais pas si il existe un seul homme sur terre qui atteint en permanence cette union des 2 points et de n’être jamais dans le jugement . Personnellement, c’est un chemin laborieux que je gravis jour après jour avec des hauts et des bas. Il est bon de se rappeler que lorsqu’on est dans le jugement d’autrui, on est également dans le jugement de soi même.

 Ici je ferai une apparté qui m’a beaucoup appris et qui se joue également sur un triangle.

La capacité d’aimer une autre personne est directement reliée à notre capacité de nous aimer nous-mêmes

Pour tout jugement que vous ferez sur le comportement d’une personne qui vous agace, vous pourrez faire le même exercice. Remplacer le mot ‘aimer’ par ‘écouter’, par ‘reconnaître’, par « juger », par « agresser », par « mentir », …

Revenons à la Pleine Conscience : Cet état de pleine conscience est bénéfique pour notre corps émotionnel (tout devient plus léger), notre corps mental (une lucidité, des inspirations puissantes), notre corps physique (cet état nous soigne) ! La meilleure technique est la méditation de pleine conscience mais pas accessible à tous, il y a d’autres solutions pour se rapprocher de cet état dans son quotidien en oubliant pas que c’est un entraînement, comme un muscle, il est nécessaire de créer cette habitude.

Je vous suggère de trouver ces premières pratiques en suivant ce lien : JE RESPIRE

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