Notre corps est constitué de 4 parties distinctes : le corps mental, le corps physique, le corps émotionnel et le corps spirituel. Plus de détails avec la métaphore de la Calèche
Allons faire un petit tour du côté des émotions qui ont beaucoup à nous dire.
Ce corps émotionnel est une dimension essentielle de notre être, jouant un rôle central dans notre expérience quotidienne. C’est un espace où se rencontrent nos sentiments et nos sensations physiques.
On pourrait considérer une émotion comme un symptôme car elle se manifeste dans notre corps de manière immédiate. Cela nous permet de l’identifier. Un cœur qui s’accélère, une crampe au ventre, la gorge serrée, les larmes qui montent aux yeux … Le 1er pas est d’en prendre conscience et de la nommer pour comprendre son message.
On entend souvent l’expression : « accueillir ses émotions« , cela veut dire quoi exactement ? C’est lui offrir un espace d’expression sans jugement. De reconnaître sa présence, d’observer les sensations corporelles qu’elle engendre et de lui permettre d’exister sans chercher à la réprimer. C’est un peu comme si elle frappait à notre porte.
Une émotion désagréable est un coup de projecteur sur quelque chose qui ne nous convient pas, qui nous met en insécurité alors surtout écoutons-là… c’est une clé pour nous rapprocher de qui nous sommes vraiment et c’est notre seule mission sur cette terre. Retrouver le point central du symbole du soleil.
Plus nous accueillerons notre vérité, plus la vie sera fluide. On ne demande pas à un Lion d’être un singe et inversement et personne ne s’en plaint. Si des personnes nous rejettent pour ce que nous sommes, nous en trouverons d’autres qui nous aimeront pour ce que nous sommes. Le pire c’est d’essayer d’être aimé pour ce que l’on est pas…
Alors oui, ces réactions physiques se manifestent au niveau du corps émotionnel et physique de manière rapide mais attention à notre corps mental. Nos pensées et l’interprétation de ces émotions peuvent les prolonger.
Une émotion est ressentie pendant 90 secondes après c’est notre mental qui rumine, analyse et du coup modifie notre état émotionnel. Si nous ne les écoutons pas, cela ne va faire que s’amplifier : ce qui ne s’exprime pas, s’imprime. Le défi est d’en prendre conscience, de les accueillir mais de ne pas les nourrir comme l’explique parfaitement bien Eckart Tolle.
Selon lui, le corps de souffrance est une entité émotionnelle qui se nourrit de pensées négatives et d’émotions refoulées. Il représente une accumulation d’expériences émotionnelles douloureuses non résolues, qui peuvent se manifester de manière réactive dans notre vie quotidienne. Cette souffrance se perpétue tant que nous ne prenons pas conscience de son existence.
Lorsque nous sommes pris dans nos émotions, nous avons tendance à nous identifier à notre corps de souffrance, amplifiant ainsi notre douleur. Il nous encourage à observer cette souffrance avec une conscience détachée, à la reconnaître sans jugement. Cela permet de dissiper son pouvoir sur nous, favorisant ainsi un espace de paix intérieure.
Les émotions désagréables, telles que la colère, la tristesse ou l’anxiété, sont souvent perçues comme des obstacles. Toutefois, en les transcendant, nous pouvons en tirer des leçons précieuses. Cela nécessite un travail d’auto-observation et de transformation. Des techniques telles que la méditation, la respiration consciente, le chant, l’écriture expressive, l’EFT, … permettent de transformer ces émotions en outils de croissance personnelle. Plusieurs outils sont disponibles sur mon site : Voir l’article Je respire – l’exercice du Coeur Vide … En intégrant ces émotions, nous pouvons les transformer en une force motrice qui nous permettra d’évoluer. Juste faire une pause et écouter notre corps en cherchant le besoin non assouvi qui se cache sous cette réaction ‘douloureuse’ peut vraiment améliorer notre relation aux autres et à nous-mêmes. S’apaiser simplement comme un enfant qui se sent écouté par ses parents lorsque quelque chose le blesse, cette auto-écoute donne automatiquement un sentiment de sécurité bienfaisant qui change complètement la donne.
Un outil fantastique que je pratique pour moi et pour les autres sont les Fleurs de Bach.
Ces synergies développées par le Dr Edward Bach dans les années 1930, sont des remèdes naturels qui aident à harmoniser les émotions. Chaque fleur est associée à un état émotionnel spécifique, et leur utilisation vise à rétablir l’équilibre en agissant sur nos états d’âme. La 1ère étape est justement de faire une pause et de s’écouter pour choisir la Fleur qui nous correspond en l’instant. C’est un soutien pour notre corps émotionnel qui favorisera plus rapidement un état de bien-être émotionnel durable. Les Fleurs de Bach
Que dit la Médecine Chinoise sur le corps émotionnel ?
La médecine traditionnelle chinoise (MTC) propose une vision holistique du corps et des émotions, associant chaque émotion à des organes spécifiques et à des éléments de la nature. Selon la MTC, les émotions ne sont pas seulement des expériences psychologiques, mais également des phénomènes qui peuvent influencer notre santé physique.
Voici quelques bases pour chaque élément.
- Le Bois (Foie/Vésicule biliaire) : Représente la colère. Un déséquilibre dans le foie peut entraîner des frustrations et des ressentiments. Apprendre à exprimer et à canaliser cette colère de manière constructive est essentiel pour la santé émotionnelle.
- Le Feu (Cœur/Intestin grêle) : Associé à la joie, mais aussi à l’anxiété. Lorsque le cœur est déséquilibré, cela peut mener à des troubles de l’humeur. Cultiver la joie et la paix intérieure est vital pour maintenir cet équilibre.
- La Terre (Rate-Pancréas/Estomac) : Liée à l’angoisse et à l’inquiétude. Un déséquilibre dans la rate peut entraîner des préoccupations excessives. Pratiquer la pleine conscience et l’ancrage peut aider à stabiliser ces émotions.
- Le Métal (Poumons/Gros intestin) : Associé à la tristesse. Lorsque les poumons sont en déséquilibre, cela peut se traduire par une difficulté à laisser aller les émotions. Des techniques de respiration peuvent aider à libérer cette tristesse et à favoriser l’acceptation.
- L’Eau (Reins/Vessie) : Relie la peur. Un déséquilibre dans les reins peut entraîner des peurs irrationnelles et des angoisses. La méditation et le travail sur l’énergie des reins peuvent aider à surmonter ces peurs.
Grâce à la MTC, on comprend combien tous nos corps sont reliés. Si nous ne respectons pas notre corps émotionnel, des symptômes physiques apparaîtront pour nous obliger à nous écouter. Le corps parle, Lien vers : la maladie = le mal a dit.
L’importance aussi de maîtriser notre corps mental pour ne pas le laisser amplifier ces sensations émotionnelles par des ruminations et de nous rappeler de prendre le temps de faire cette pause dans le calme pour s’écouter.
Le corps émotionnel est un aspect fondamental de notre humanité. En apprenant à vivre en harmonie avec nos émotions, en les accueillant et en les transcendant, nous pouvons créer un espace intérieur où la paix et la compréhension priment. La notion de corps de souffrance d’Eckhart Tolle nous rappelle l’importance de la conscience dans ce processus, nous aidant à dissocier notre identité de cette souffrance accumulée.
Les Fleurs de Bach sont un outil précieux dans ce cheminement, nous aidant à naviguer à travers les tumultes émotionnels et à cultiver un état d’équilibre émotionnel. Ce ne sont pas des pansements pour nier l’émotion comme on prendrait une aspirine pour des maux de tête. Non, elles permettent, en harmonie avec notre psyché, de rentrer avec conscience dans l’émotion, d’aller à notre rythme à la source et de la transcander. La clé réside dans l’acceptation, la transformation et la conscience, nous permettant de vivre pleinement chaque émotion qui traverse notre vie.
COUP DE RETROVISEUR
Est-ce que je prends le temps de m’écouter quand une émotion me submerge ?
Et si j’essayais ? 1. Je me pose 2. Je respire 3 fois profondément 4. Je ressens la sensation physique et je la suis dans mon corps 5. Je prends le temps de voir ce qui se cache derrière. La seule prise de conscience apporte déjà beaucoup de paix intérieure. 6. Quel est le besoin qui n’est pas assouvi ? Pourquoi cette situation me perturbe tant ? Je prête attention à ne pas mettre la ‘faute’ sur la situation, la personne extérieure ? Qu’est ce que cela vient chercher en moi ? …
Autres questions : est-ce que je n’anesthesie pas mes émotions par la nourriture, l’alcool, … ? Voir les addictions.
Enfant… ? Avais-je le droit d’être triste, en colère, de pleurer, d’exprimer mes ressentis et de me sentir compris, écouté ? Suis-je un bon parent pour moi-même – article Terre.
Prenez le temps de prendre soin de tous vos corps.